1/4 Sang artificiel : une quête sans fin
Constitué de plaquettes et de globules rouges cultivés in vitro, le sang artificiel a pour objectif de remplacer le sang humain de certaines personnes nécessitant une transfusion sanguine en l’absence de donneurs compatibles mais demeure aujourd’hui à l’état d’expérimentation, car il ne possède pas encore les nombreuses propriétés du sang humain comme le confirme le Pr Garraud. « Il y a deux ou trois projets dans le monde, validés au stade des essais cliniques. Mais une fois qu’on a fait la preuve de concept, on constate qu’on ne peut pas passer à la grande échelle pour des raisons essentiellement financières. Je pense que le sang artificiel est intéressant et qu’il peut rendre des services mais qu’il devrait être réservé à des personnes qui ont des groupes sanguins rares et pour lesquelles il n’y a pas d’autres solutions », explique-t-il.